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Lacoopération de l’Azerbaïdjan et l’UNESCO, Organisation des Nations Unis pour l’éducation, la science et la culture remonte à l’époque soviétique. Heydar Aliyev, leader national du pays, a joué un grand rôle dans l’établissement et le développement de celle-ci. Il participa activement aux événements de l’UNESCO organisés en Azerbaïdjan. Sa rencontre en 1983, lors du premier Symposium International « L’art du tapis d’Orient », avec Federico Mayor alors envoyé spécial du directeur général, a ouvert de nouvelles perspectives.

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L’organisation en coopération des expositions comme « Tapis azerbaïdjanais » et « Manuscrits azerbaïdjanais » à Paris, « Architecture de Bakou » à Londres ainsi que l’établissement de la donation du tapis « Memar Adjami » de Latif Karimov à l’UNESCO furent des marqueurs importants dans les relations entre les deux parties.

A la restauration de son indépendance, l’Azerbaïdjan devint, le 3 juin 1992, membre de l’organisation. Leur coopération déjà établie à l’époque soviétique est entrée dans une nouvelle ère. L’ancien président du pays, Heydar Aliyev rencontra en 1993, lors de sa visite en France, Federico Mayor, directeur général de l’UNESCO, et l’invita. Lors de son séjour à Bakou en 1996, un mémorandum de coopération fut signé. Kôichirô Matsuura, nouveau directeur général, se rendit à son tour en Azerbaïdjan en 2000 à l’invitation de Heydar Aliyev afin de se joindre au sommet des chefs d’Etats des pays turciques pour le 1300e anniversaire de l’épopée « Dede Gorgud ».

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Depuis l’élection en 2003 de S.E. Monsieur Ilham Aliyev à la présidence de l’Azerbaïdjan, leurs relations se sont encore intensifiées d’où les nombreuses visites des directeurs généraux de l’organisation, Kôichirô Matsuura, Irina Bokova et Audrey Azoulay. Il faut spécialement saluer les mérites de la première Vice-présidente de l’Azerbaïdjan et Présidente de la Fondation Heydar Aliyev, S.E. Madame Mehriban Aliyeva pour son rôle dans l’approfondissement des relations avec l’UNESCO. Sa contribution dans les domaines de la culture, la musique, la poésie, l’éducation, les échanges interculturels a été hautement appréciée. En 2004, elle fut nommée à ce titre Ambassadrice de bonne volonté.

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Sa riche et ancestrale culture a pu ainsi dépasser les frontières du pays et devenir une part intégrante du patrimoine culturel mondial.

La politique culturelle du gouvernement azerbaïdjanais qui répond aux idéaux de l’UNESCO a permis d’inclure plusieurs sites historiques et savoir-faire sur la liste du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité, par exemple « La cité fortifiée de Bakou avec le Palais de Chirvanchahs et la Tour de la Vierge » , le site préhistorique de Gobustan, le mougham azerbaïdjanais, l’art des ashiqs, l’art du tissage du tapis, le Tchovqan, jeu équestre traditionnel pratiqué à dos de chevaux Karabagh, ou encore la tradition de la préparation et du partage du dolma, etc..

L’année 2019 fut particulièrement marquante. Bakou a accueilli la 43e session du Comité du Patrimoine Mondial. Organisée de mains de maîtres, elle a offert la possibilité à plusieurs pays d’inscrire leurs biens sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Depuis le mois de juillet 2019, le centre historique de Sheki avec le Palais du Khan a été ajouté, résultat du travail mené par le gouvernement durant plusieurs années. C’est une véritable fierté pour le peuple azerbaïdjanais que le centre historique avec son palais appartienne désormais à l’humanité et soit protégé par l’UNESCO.

Le Président de l’Azerbaïdjan, S.E. Monsieur Ilham Aliyev a lancé en 2008 le fameux « Processus de Bakou » visant à promouvoir le dialogue entre les différentes cultures et civilisations quelques soient leurs origines religieuses ou ethniques. Cette initiative est devenue une véritable plate-forme mondiale du dialogue interculturel. Dans le cadre de ce processus, l’Azerbaïdjan accueille, tous les 2 ans, le Forum Mondial sur le Dialogue Interculturel soutenu par l’UNESCO.

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L’organisation, au siège de l’UNESCO, de divers événem.ents culturels sur le pays, rencontre un grand succès. Les célébrations du 500e anniversaire du grand poète azerbaïdjanais Muhammed Fuzuli, du 1300e anniversaire de l’épopée Dede Gorgud, des 100e anniversaires de l’académicien Yusif Mammadaliyev, de l’écrivain et scientifique Mir Jalal Pashayev, du premier opéra en Orient de Uzeyir Hadjibeyli « Leyli et Mejnun », de l’écrivain Ilyas Afandiyev, du 600e anniversaire du grand poète et penseur soufi Imadeddin Nassimi, du bicentenaire de l’arrivée des allemands dans le Caucase du Sud et en Azerbaïdjan, du 100e anniversaire de l’université de Bakou en témoignent.

L’Azerbaïdjan a signé en 2013 avec l’UNESCO un accord-cadre de coopération dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et du dialogue. Grâce au fonds spécial créé selon cet accord, plusieurs projets ont pu être mis en œuvre, notamment en Afrique 3 projets pour l’éducation des filles au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda et un pour l’enseignement et la formation technique et professionnelle au Liberia, des projets au Bangladesh et au Guatemala pour le renforce.ment des capacités institutionnelles de ces Etats pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ainsi que d’autres projets scientifiques en Asie Centrale et, finalement pour le dialogue interculturel. Subventionnés par l’Azerbaïdjan, ils sont en cours de réalisation. Le pays contribue aussi au renforcement des capacités humaines de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il finance  le manuel militaire sur la protection des biens culturels en cas de conflits armés.

La signature par l’Azerbaïdjan de différentes conventions avec l’UNESCO offrent une vaste palette de possibilités pour renforcer leurs relations et coopérations mutuelles.